C’est en 1988 que ce Californien a commencé à modifier l’intégralité de l’intérieur de son «home sweet home». Rampes, perchoirs, griffoirs, cachettes… tout y est concentré aujourd’hui pour faire le bonheur des félins qu’il a sorti de la rue et des refuges.
Peter Cohen avait recueilli deux chats errants. Malheureusement, le premier s’est fait renverser par une voiture qui ne lui a laissé aucune chance et le deuxième a – lui – survécu à ce même drame grâce au travail acharné d’un vétérinaire passionné. A la suite de ces accidents, échaudé et attristé, il a donc décidé que plus aucun de ses matous adoptés – pour leur sécurité – n’auraient accès à l’extérieur. Mais pas à n’importe quel prix : il a choisi de transformer tout son chez-lui en parfait espace pour chats.
C’est ainsi, grâce à l’aide des spécialistes de la rénovation d’intérieur Trillium Entreprises, que sa maison est devenue la «House of Nekko». Une demeure de rêve pour tout félin qui se respecte qui n’est pas sans rappeler les fabuleuses installations de la société allemande Goldtazte… et qui a coûté plus de 25 000 euros.
Mais quand on aime, on ne compte pas : le bien-être des animaux qu’il a recueilli passe avant tout. Pour leur sécurité, ils ne peuvent pas sortir ? Qu’à cela ne tienne : ils peuvent grimper, sa cacher, jouer, dormir et faire leurs griffes toute la journée. Ils sont désormais 22 à se partager cet immense espace et, malgré leur lourd passif respectif, cohabitent très bien ensemble.
Sensibiliser contre la péritonite infectieuse féline
L’homme a donc réussi son pari : prouver qu’avec un intérieur adapté, les chats domestiques pouvaient vivre convenablement sans sortir.
Mais pas que. Grâce à l’engouement suscité par son idée depuis plus de 20 ans, il a également pu mettre en avant un combat qui lui tenait à cœur : deux de ses petits protégés sont en effet décédés des suites de la PIF (aussi appelée péritonite infectieuse féline), c’est pourquoi il fait son maximum pour alerter tous les amoureux des félins sur ce mal… et pousse ses fans à l’aider à financer la recherche contre cette maladie mortelle pour le chat et qu’un animal sur cinq est appelée à contracter.
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